Jeune femme jouant de la mandore ou Solitude

Un grand et beau tableau d’Edgard Maxence, "Jeune femme à la mandore" ou "Solitude", a rejoint les collections du musée. Il sera visible dans les salles après sa restauration.

Le Petit Palais, qui cherche à enrichir sa collection du XIXe et du début du XXe siècles, en diversifiant et en renforçant, face au réalisme, sa présentation de l’art symboliste, a été heureux de pouvoir acquérir ce tableau singulier, dans la lignée des préraphaélites anglais. Préempté chez Millon en décembre 2020, Solitude avait été exposé et acheté au Salon de 1910 puis était demeuré dans la même collection depuis cette date. C’est donc une véritable redécouverte pour le public qui permettra de montrer une autre facette du mouvement symboliste, déjà présent dans nos collections avec des artistes comme Pierre Puvis de Chavannes, Alphonse Osbert ou les nabis comme Paul Sérusier.

Après sa restauration, cette œuvre viendra idéalement résonner avec l’énigmatique grande statue en gré émaillé et bronze doré d’Alaphilippe, la Femme au singe (1908), ainsi qu’avec Églogue de Jean-Jacques Henner qui met également en scène une forêt mystérieuse.

S. D. de V. - Mise en ligne le 29/06/2021

 

Maxence, Jeune femme jouant de la mandore ou Solitude

Edgard Maxence (1871-1954)
Jeune femme jouant de la mandore ou Solitude

1910
Huile sur panneau ; cadre d'origine exécuté sous la direction de l'artiste
H. 110 x L. 145 cm
Signé en bas à droite : "Edgard Maxence"
Achat par préemption en vente publique, décembre 2020
PPP5022
© ADAGP, Paris, 2021

Collection: Paris 1900 Oeuvre: Jeune femme jouant de la mandore ou Solitude