Si l’on s’accorde à considérer Nicolas de Largillierre comme le plus grand portraitiste de son temps, on oublie souvent qu’il a pratiqué avec succès tous les genres et exécuté en particulier de nombreuses natures mortes.
Ici il emprunte à la peinture flamande et hollandaise du XVIIe siècle, dont il est abondamment nourri, le motif de la niche servant de cadre à une nature morte et celui de la perdrix pendue par une patte.
Mais il se démarque profondément de ses modèles.Pour lui la lumière n’a pas pour seul but de mettre en valeur les différentes matières - douceur des plumes, dureté du bec, velouté et transparence du raisin, pulpe juteuse de la grenade, caractère pelucheux de la pêche - même s’il fait cela à merveille, attentif aux reflets, aux ombres colorées, à l’accord des valeurs rapprochées, il l’utilise pour donner une unité à tous ces éléments disparates.
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