Pour l’occasion, en plus de 70 œuvres nouvelles, Othoniel invente Le Théorème de Narcisse : un homme-fleur, qui en se reflétant lui-même, reflète le monde autour de lui. Selon Gaston Bachelard, « le narcissisme n’est pas toujours névrosant, il joue aussi un rôle positif dans l’œuvre esthétique. La sublimation n’est pas toujours la négation d’un désir. Elle peut être une sublimation pour un idéal. »
L’artiste tisse une toile d’irréalité, d’enchantement, d’illusion, de libération de l’imagination. Rivières de briques bleues, Lotus et Colliers d’or, Couronne de la Nuit, Nœuds Sauvages et Precious Stonewall miroitants, ces œuvres sont enchâssées dans le bâtiment, suspendues aux arbres ou posées sur l’eau ; elles dialoguent avec l’architecture du Petit Palais et les ors de son jardin.
Cette exposition est un message d’ouverture offert gratuitement au public. Elle est placée sous le signe du ré-enchantement et de la théorie des reflets que l’artiste développe depuis près de dix ans avec la complicité du mathématicien mexicain Aubin Arroyo. Cette invitation au rêve nous permet, le temps de l’exposition, de résister à la désillusion du monde.
Exposition gratuite et sans réservation
Exposition organisée avec le soutien de la galerie Perrotin et mécénée par Christian Dior Parfums dans le cadre de ses Jardins culturels.
À cette occasion, Actes Sud, en coédition avec la galerie Perrotin, réalise un livre sur l’exposition.
Commissariat : Christophe Leribault, directeur du Petit Palais ; Juliette Singer, conservatrice en chef du patrimoine, responsable des projets art contemporain du Petit Palais
Exposition organisée avec le soutien de la galerie Perrotin et de Christian Dior Parfums dans le cadre de ses Jardins culturels.
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