Du 23 octobre 2013 au 27 octobre 2013

Exposition temporaire

The Eternal Fetal Movement, Zhang Huan

Un événement de la galerie Yvon Lambert

En raison de l'affluence dans l'exposition Le Paris de la modernité et Théodore Rousseau la réservation en ligne est conseillée, y compris pour les bénéficiaires de la gratuité. Seule la présentation d'un billet horodaté garantit l'entrée dans les expositions.

Avenue Winston Churchill
75008 Paris

Tel : 01 53 43 40 00

Gratuit : - 18 ans

Yvon Lambert est heureux d’annoncer l’exposition The Eternal Fetal Movement de l’artiste chinois Zhang Huan au Petit Palais pendant la Fiac.

C’est la première fois qu’une installation de cette importance est montrée en France : telle une pièce circulaire, elle incarne un lieu de recueillement éternel, solennel et respectueux, autour de l’être humain et du deuil. Composée d’une structure ajourée circulaire en bois d’eucalyptus de 9 mètres de diamètre et 3m61 de haut), cette installation peut contenir jusqu’à 6080 tiroirs placés dans ses parois intérieures et extérieures. Les visiteurs peuvent pénétrer au sein de la structure.

Inspiré par la forme et la fonction des cabinets de médecine traditionnelle chinoise, l’oeuvre devient un corps maternel enveloppant et porteur des sensations de chaleur, soin et sécurité. Les thèmes à la fois universels et contextuels qui sous-tendent tout le travail de Zhang Huan, se retrouvent dans cette installation traitant de la naissance, de la maladie, de la mort mais aussi de la réincarnation.

Zhang Huan, figure incontournable de la scène contemporaine chinoise et internationale, est aujourd’hui considéré comme l’un des artistes les plus importants de sa génération. Précurseur du mouvement performatif en Chine, il s’installe à New York en 1988 où il construit jusqu’à son retour en Chine - plus précisement à Shangaï - en 2006, une oeuvre subversive où le corps humain se voit toujours repoussé aux confins de ses limites.

Il poursuit désormais ses recherches esthétiques autour de l’utilisation de la peinture, la photographie, la sculpture ou encore l’installation, en utilisant des matériaux comme la cendre des encens brûlés dans les temples boudhistes, la peau animale, le bronze et le cuivre ou des éléments directement issus de l’artisanat traditionnel comme des portes sculptées. Cette variété de modes d’expression lui permettent de traiter différents sujets - paysages, portraits ou statuaire boudhique revisitée - afin de porter un regard sur la Chine actuelle et la relation que celle-ci entretient avec son héritage culturel et religieux.