Comblé d’honneurs et de charges (membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1912, directeur de la Villa Médicis de 1913 à 1921, reçu à l’Académie française en 1924, directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de 1922 à 1932), il fut le premier peintre auquel la République fit l’honneur de funérailles nationales, bien avant Georges Braque. Trop vite oublié, il fut rangé ensuite par méconnaissance, au rayon des académiques stériles. L’exposition que lui consacre cet automne le Petit Palais, dont Besnard décora l’immense coupole du vestibule, s’attache à montrer combien ce peintre moderne par la hardiesse de son coloris et la richesse de son inspiration mérite d’être redécouvert. Près de 200 oeuvres permettront donc d’appréhender l’itinéraire de cet artiste, de Paris jusqu’à Rome, en passant par Londres et les rives du Gange.
COMMISSARIAT :
Chantal Beauvalot : docteur en histoire de l’art
Stéphanie Cantarutti : conservateur en chef au Petit Palais
Christine Gouzi : maître de conférences à l’université de Paris-Sorbonne
Christophe Leribault : directeur du Petit Palais
William Saadé : conservateur en chef honoraire, chargé de mission pour la Ville d’Evian
Exposition organisée en collaboration avec :
Avec le concours exceptionnel de :