L'Art Italien de Cimabue à Tiepolo (Mai - Juillet 1935)
L’exposition L'Art Italien de Cimabue à Tiepolo a bénéficié de prêts exceptionnels venant d’Italie. La totalité du rez-de-jardin du Petit Palais a été vidé de ses collections permanentes afin d’installer cet ensemble qui débutait par la présentation de la statue monumentale de la Muse Melpomène du Louvre dans le hall d’entrée du musée suivie d’une reproduction de la Louve du Capitole.
Les plus grands chefs-d’œuvre y ont été montrés, comme la Naissance de Vénus de Botticelli, la Vierge à la chaise de Raphaël, la Sainte Famille (Tondo Doni) de Michel Ange ou encore la Vénus d’Urbin de Titien et le Bacchus du Caravage. Le musée du Louvre, l’un des plus importants contributeurs de l’exposition avec les musées de Florence, a également prêté la Vierge aux rochers et la Vierge à l’Enfantavec sainte Anne de Léonard de Vinci.
Un petit guide de l'exposition, rédigé par Raymond Escholier, conservateur du Petit Palais, a été publié le 1er juin 1935 dans un numéro spécial du journal l'Excelsior :
Communication de Benjamin Couilleaux, conservateur au musée Cognacq-Jay, intitulée « De Cimabue à Tiepolo aux Bas-fonds du baroque : huit décennies d’exposition d’art italien entre enjeux politiques et regards scientifiques, 1935-2015 » dans le cadre du colloque Les grandes expositions des musées de la Ville de Paris organisé les 11 et 12 mars 2016.
Sur la gauche, des tableaux de Pollaiuolo et de Ghirlandaio. Au centre le "Baptême du Christ" de Verrochio et sur la droite la "Madone à la grenade" de Botticelli.
De gauche à droite, "Flore" de Titien, "Judith" de Giorgione, "La Vénus d'Urbin" de Titien, "La Tempête" de Giorgione et "Le Concert champêtre" aujourd'hui attribué au jeune Titien.
Salle des écoles toscane et ombrienne des XVe et XVIe siècle
Deux tableaux de Pontormo s'intercalent entre trois portraits de Bronzino figurant Stefano Colonna sur la gauche, Lucrezia Panciatichi au centre et une inconnue sur la droite.