Du 01 octobre 2015 au 24 janvier 2016

Exposition dossier

Sabbat et tentations

Dürer, Callot et Desmazières

En raison de l'affluence dans l'exposition Le Paris de la modernité et Théodore Rousseau la réservation en ligne est conseillée, y compris pour les bénéficiaires de la gratuité. Seule la présentation d'un billet horodaté garantit l'entrée dans les expositions.

Avenue Winston Churchill
75008 Paris

Gratuit : - 18 ans

Dessins et gravures des plus grands maîtres - choisis dans les collections du Petit Palais - témoignent de l’intérêt que les artistes de la Renaissance et du XVIIe siècle ont porté à l’univers de la sorcellerie, dont les adeptes ne furent jamais aussi nombreux qu’à l’aube de l’époque moderne.

Les beaux jours de la sorcellerie : 1450-1650

En ces temps de mutation et de crise, la sorcière devient le bouc émissaire d’une société déstabilisée et crédule. Des traités de démonologie sont édités et résument toutes les croyances en circulation : vol nocturne des sorcières vers des sabbats démoniaques, pacte avec le Diable, magie noire et nécromancie, infanticides, envoûtements et sorts, accouplements avec les démons, métamorphoses animales …

Maîtres et instigateurs des sorcières, les innombrables suppôts de Satan s’échappent régulièrement des Enfers pour venir sur terre tenter, troubler et torturer les pauvres humains. Saint Jérôme devient l’exemple même d’une créature de Dieu soumise à l’attaque d’une horde démoniaque et protéiforme.

Visions d’artistes : démons et sorcières

Sensibles aux inquiétudes de leur temps, les artistes ne pouvaient ignorer les thèmes liés à la démonologie et les maîtres des XVe, XVIe et XVIIe siècles, de Dürer à Callot, nous ont laissé de nombreuses représentations de sorcières, de sabbats, de nécromanciens et de démons.

Plus près de nous dans le temps, l’artiste contemporain Erik Desmazières, membre de l’Académie des Beaux-Arts, a gravé de brillantes et spirituelles variations de la spectaculaire Tentation de saint Antoine de Jacques Callot.  

Commissariat : Sophie Renouard de Bussierre

Conservateur général du patrimoine